...les Oscars me laissent de marbre. Mais bon, là, j'ai envie de goûter sans mélange ce petit bonheur:
Un petit bonusque, tricoté avec l'aide de Pulp Motion (hé oui je suis sous Mac, quelle victime de la mode tout de même!):


Je me faisais cette réflexion, un brin désabusée, en regardant Le passager de la pluie hier soir. Bon, j'avais déjà pu m'ébaubir devant la juvénile Marlène Jobert de Nous ne vieillirons pas ensemble, mais les déchirements semi-autobiographiques filmés par Pialat et la magnifique interprétation de Jean Yanne m'avaient empêchée de détailler plus avant la plastique fantastique de l'interprète féminine.
L'intrigue un fifrelin embrouillée du film de René Clément a au moins eu cet avantage que j'ai pu tout à loisir me livrer aux affres de ce que la jalousie féminine a de pire, d'autant que Marlène passe son temps à se balader dans des tenues fort courtes, lorsqu'elles ne sont pas carrément translucides. Comme si cela ne suffisait pas elle porte du blanc tout du long, couleur qui ferait passer à peu près n'importe quelle femme de gabarit moyen pour Moby Dick - tandis qu'elle, au contraire, ne fait qu'accentuer son apparence de gouailleuse sylphide, c'est encore plus agaçant. Et je n'évoquerai pas le fait que bien qu'elle soit rouquine, elle arbore un bronzage caramel, c'est trop injuste.



