Je me faisais cette réflexion, un brin désabusée, en regardant
Le passager de la pluie hier soir. Bon, j'avais déjà pu m'ébaubir devant la juvénile Marlène Jobert de
Nous ne vieillirons pas ensemble, mais les déchirements semi-autobiographiques filmés par Pialat et la magnifique interprétation de Jean Yanne m'avaient empêchée de détailler plus avant la plastique fantastique de l'interprète féminine.
L'intrigue un fifrelin embrouillée du film de René Clément a au moins eu cet avantage que j'ai pu tout à loisir me livrer aux affres de ce que la jalousie féminine a de pire, d'autant que Marlène passe son temps à se balader dans des tenues fort courtes, lorsqu'elles ne sont pas carrément translucides. Comme si cela ne suffisait pas elle porte du blanc tout du long, couleur qui ferait passer à peu près n'importe quelle femme de gabarit moyen pour Moby Dick - tandis qu'elle, au contraire, ne fait qu'accentuer son apparence de gouailleuse sylphide, c'est encore plus agaçant. Et je n'évoquerai pas le fait que bien qu'elle soit rouquine, elle arbore un bronzage caramel, c'est trop injuste.
Pour ne rien arranger, je remarquai au générique la présence d'une certaine Marika Green. Qui n'est autre que la sœur aînée (suédoise, arrrgh) de Walter Green. Le mari de Marlène, le papa d'Eva. Green. Et qui n'est pas exactement un boudin de l'année, non plus (c'est la grande blonde qui dépasse Marlène d'une bonne tête, ci-dessous).
Alors
forcément, comment voulez-vous, dans ces conditions, qu'Eva Green soit autre chose que superbe, renversante, à mourir debout, même sans maquillage (
surtout sans maquillage, en tout cas dans
Casino Royale, où les maquilleuses ont eu la main lourde):
On n'a pas tous les mêmes cartes en main à la naissance, c'est rien de le dire: certains et certaines sont des nantis de l'hérédité. Grr.